Les Magnétophones Vintages
Avant les appareils numériques, il y avait la bande magnétique. Les magnétophones à bandes sont plus gros que les lecteurs et enregistreurs numériques, ils présentent de nombreuses commandes et boutons de réglages et actionnent deux bobines qui entraînent les bandes.
Cette technologie a toujours ses adeptes, au point que les marques ont relancé récemment de nouveaux modèles de magnétophones à bandes (ou reel-to-reel). Les puristes ne jurent en effet que par la qualité sonore, avec ce “grain” ou cette chaleur du spectre sonore que procure l’enregistrement magnétique. Une technologie 100 % analogique, réservée plutôt aux studios, aux musiciens, aux preneurs de son professionnels ou aux amateurs avertis.
Du magnétophone à la DAT (Digital Audio Tape)
Si le principe de l’enregistrement de la voix sur fil d’acier aimanté date de la fin du XIXe siècle et le brevet de la bande magnétique de 1928, ce n’est qu’en 1936 que la marque AEG Telefunken dénomme un de ses premiers enregistreurs sur bande “magnetophon”. Ce terme deviendra vite un nom commun pour désigner tous les appareils de ce type.
Qu’ils soient de studio, volumineux et sophistiqués comme les Studer, Akaï, Teac, Ampex ou plus populaires tels que le ReVox, ou bien portables pour les enregistrements “live” comme les Nagra, Uher, ou Grundig, il existe un magnétophone convenant à des utilisations et besoins variés.
Entre 100 et 1000 €
Si vous êtes un puriste du son, de l’enregistrement audio de haute qualité, ou si vous êtes bidouilleur dans l’âme et que les studios numériques ou virtuels vous frustrent, choisissez un magnétophone à bandes vintage.
On trouve des modèles d’occasion allant d’une centaine d’euros à plus de 2000 € pour un appareil haut de gamme, jusqu’à 17000 € pour les plus sophistiqués. Mais vous pouvez également trouver des magnétophones entre 400 et 500 €. Ajoutez à cela le prix des bandes magnétiques, variable selon leur taille et leur qualité.